Meme si les paysages ne sont, parfois, pas inoubliables et les bords de route jonchés de vieilles bouteilles de soda, les Balkans nous ont laissé une trace indélébile au fond du coeur! Deux touristes, qui plus est à vélo, représentent un événement suffisamment exceptionnel pour que passants, commercants et conducteurs lachent sur le champ leurs occupations pour venir voir de plus près ce curieux phénomène. Les questions fusent, les regards se font admiratifs et les sourires très chaleureux. Dès lors qu' on est chez quelqu'un, on vous propose un café, prélude à un repas copieux qui raviera les estomacs cyclistes affamés! Mais c'est dans la douce fraicheur de la soirée que l'?me slave se révèle. Buvant rakia sur rakia, attablés sur la terrasse et avalant un morceau de tomate tous les 1/4 d'heure, les serbes aiment à palabrer. Quelquesoit la raison qui vous amène et avant meme de la connaitre, ils vous feront d'abord entrer chez eux, assoir et manger. Après seulement, vous pourrez expliquer que vous vouliez juste un renseignement... C'est ainsi que, nous qui détestions le café (les collègues de bureau de Priscille peuvent en témoigner!), nous sommes retrouvés avec une tasse de café brulant entre les mains deux fois par jour! Mais c'était proposé avec une telle gentillesse que nous n'avions pas le coeur à refuser...
Priscille & Christophe.
En attendant une description un peu plus en profondeur de cette région fort complexe, voici juste une petite anecdote...
Une rumeur court en Serbie selon laquelle Chirac aurait donné ordre de ne pas détruire les ponts de Belgrade lors des bombardements. Les serbes y croient tous dur comme fer ce qui nous a valu un accueil enthousiaste en temps que francais avec des ah!Chirac!
Quelques chiffres sur ces dernières semaines:
La partie monténégrine du trajet a été trè sportive avec, certains jours, plusieurs cols à passer, des dénivelés énormes, et des pourcentages de cote assez effrayants. Nos mollets se sont donc raffermis!!!
La Serbie était moins montagneuse et plus vallonnée mais les routes ne sont pas toujours goudronnées (nous l'avons découvert à nos dépens...) et se transforment parfois sans prévenir en chemins forestiers voire en sentiers montagneux...On s'est ainsi retrouvé un soir en pleine montagne sans avoir nullement prévu le coup (au niveau horaire comme au niveau provision...). Les gens croisés en chemin nous déconseillant de plus d'éviter de bivouaquer en dehors des villages. Mais de villages, il n'y en avait point avant 30km de montées sur sentier caillouteux...Heureusement, nous avons déniché une ferme et la fermière très sympa nous a fait camper dans son prés en nous offrant froamge de brebis et lait!
Christophe teste sa selle croate: moyen moyen.
Traversée d'un village déserté par la guerre.
Le réchaud nous fait défaut plusieurs fois. Grrr!
Découverte de magnifiques petits monastères orthodoxes.
Projet réalisé avec le concours de DefiJeunes, de la Mutualité Francaise, Fidelead, L'Atelier de la Petite Reine, Rigida, Shimano, Aquatabs des laboratoires Sovédis, Jeantex, Schwalbe, IGN, Algosud, Lampesdepoche.com, Lonely Planet et Loisiralp.
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