Les nouvelles des Bicycool

Septembre 2004

Istambul trépidante de vie aux allures orientales

photo du mois

Istambul

Pour les touristes que nous sommes, Istanbul est avant tout le symbole des empires byzantin et ottoman dont la splendeur a pour témoin le quartier de Sultanahmet. Dans celui-ci, tout n'est que faste (le trésor des sultans ottomans, multitude de bijoux et autres pierres étincellantes est là pour le rappeler), pompe ( la basilique Ste Sophie avec sa gigantesque coupole, la mosquée Bleue et ses somptueuses céramiques laissent ébahis) et beauté (les jardins du palais de Topkapi, ombragés et délicieusement aménagés sont un havre de paix). Sa découverte nous laisse émerveillés. Mais derriere cette vitrine tournée vers l'Occident, fourmille une toute autre ambiance. A peine quelques pas plus loin, on plonge en Orient : le Grand Bazar. Assaillis par les vendeurs ambulants de chaussettes et de kleenex, nous nous frayons un passage dans la foule qui se presse autour des petites échoppes d'épices, de soieries, de babioles et de bijouteries accolées les unes aux autres. Les allées voûtées bleues et dorées, encombrées de monceaux de tissus, résonnent des marchandages interminables qui se jouent dans chaque arrière-boutique, des plaisanteries des marchands, de la course des porteurs de thé qui se faufilent, un plateau à bout de bras, dans la cacophonie ambiante. Quand on s'extirpe de ce capharnaüm bigarré, c'est pour se perdre dans un dédale, non moins animé, de ruelles poussiéreuses et pentues. Un univers d'hommes, moustachus pour la plupart, parcouru de temps à autre par des fantômes dont seules les paires d'yeux dépassent d'un amas de voiles noirs... Plus on s'enfonce dans ce labyrinthe qui descend vers les quais, plus la pauvreté saute aux yeux. Les somptueuses bâtisses ottomanes font place à des cordes à linge où sèchent les lessives de quelques maisons en bois...

Il suffit alors de passer un pont, bordé de pêcheurs à la ligne dont les bouchons flottent quelques 20 mètres plus bas, pour enjamber la Corne d'Or et atteindre la colline de Galata, ancien fief génois, aujourd'hui encore habité par des étrangers, dont des dominicains italiens qui assurent une présence chrétienne en plein développement grâce à la bibliotheque à but universitaire qu'ils sont en train de mettre sur pied. Dans ce quartier, les petites boutiques de robinetterie, plomberie, et autres, foisonnent le long des ruelles qui escaladent la colline vers sa fameuse tour, encombrant de leurs étalages les trottoirs et pavés. Les camionnettes, taxis, mobylettes d'un autre âge s'y engouffrent et s'y fraient un passage à grands coups de klaxon au milieu des enfants qui courent, un plateau de thé à la main, d'une échoppe à l'autre.

Le thé, vous l'aurez compris, est le seul réel point commun entre tous ces quartiers qui font d'Istanbul une mégalopole bigarrée, ni occidentale, ni vraiment orientale, mais bel et bien... époustouflante!

Priscille & Christophe.


Les grandes étapes réalisées

  • Kavala 17/08/04, grande ville de Thrace.
  • Alexandroupoli 19/08/04, dernière grande ville avant la frontière...
  • Malkara 21/08/04, ça y est : la Turquie...
  • Tekirdag 22/08/04, on nous offre thé sur thé.
  • Istanbul 24/08/04, où nous passons plusieurs jours.

Racontez moi l'histoire de... Istambul

A venir, à notre retour !


Le coin des sportifs

Quelques chiffres sur ces dernières semaines

  • Nombre de voies pour entrer dans Istanbul: 2 fois 4 voies...
  • Nombre de taxis qui nous ont frolés : on ne compte plus...
  • Température et pollution: tres élevées !!!

Arrivée très sportive au milieu de la circulation intense du périphérique d'Istanbul. Entre les camions poussifs qui hocquetaient dans les montées dantesques, et nous lâchaient à la figure leur gaz d'échappement, les taxis conduits par des furieux de l'accélérateur et des queues de poisson, les mini-bus qui nous frôlaient à en faire frémir mes sacoches en voulant s'arrêter pour faire monter ou descendre des passagers, et la température ambiante relativement élevée, nous appuyions sur les pédales tels Sysiphe, sans vraiment savoir si cet enfer dans lequel nous nous étions fourrés allait un jour finir...


Les étapes à venir

  • Izmir
  • Ephèse
  • La Cappadoce

 

Brèves

On se fait voler notre appareil photo en pleine rue alors que je prenais une photo.

On goûte aux spécialités locales : Kokorec, Ayran et Kofte avec délices.

On rencontre plusieurs turcs travaillant en France et rentrés en Turquie pour les vacances. Ça fait du bien de parler un peu français !

Projet réalisé avec le concours , , , , , , , , , , , , et .

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